Plasticienne, sculpteur et peintre azuréenne aux multiples facettes, Laurence JENK s’impose comme étant l’une des figures les plus illustres de l’art conceptuel du XXᵉ et du XXIᵉ siècle, s’appropriant avec brio un thème universel qui a su toucher le cœur des Français et du monde entier. L’artiste commence à créer, de manière autodidacte au milieu des années 90, après avoir travaillé dans l’hôtellerie de luxe durant des années, des œuvres intemporelles dont les codes irrésistibles nous plongent instantanément dans notre paysage d’enfance, des plaisirs gourmands aux innombrables vertus, ô combien décriés par les dentistes. De petites sphères, cylindres et quadrilatères, savoureusement parfumés, sucrés ; parfois amers ou acidulés, cristallisant la tentation à l’état pur. On aimerait en abuser, mais nous nous efforçons de les apprécier au sens premier de la doctrine épicurienne.
Symbole de volupté absolue, fondant sur la langue de nos chérubins, le bonbon devient un chef-d'œuvre à part entière et continue à nous faire rêver grâce au talent et à la spécialisation de l’artiste internationalement reconnue. N’ayant pas eu accès à ces friandises lorsqu’elle était jeune fille, son obsession pour les bonbons s’inscrivit dans son histoire personnelle, au point qu’elle se lança tout d’abord dans la peinture, afin d’immortaliser des sucreries sur toile, d’exorciser et de sublimer ce manque. Puis au fil du temps et de ses recherches, elle fit évoluer son art en réalisant des œuvres colossales en trois dimensions. Ces allégories cathartiques font grimper sa côte artistique exponentiellement et apportent une vision à la fois pure et grandiose – noble et luxueuse d’un comestible à l’emballage papilloté, parfois controversé, simple et accessible à toutes les bourses.
En 2020, l’artiste néo-pop décide de raccourcir son patronyme initial afin de protéger ses nouvelles réalisations. Optant pour une identité plus moderne, JENK se métamorphose et se positionne en « leader charismatique », sensible aux maux de la société humaine, de la Planète et aux questions écologiques et environnementales. Gouvernée par une volonté inclusive et solidaire, elle s’engage en proposant ses créations aux enchères, au profit de fondations protectionnistes et associations militantes. Elle se fond désormais dans un univers plus architectural, délaissant un temps le Bonbon au profit d’œuvres composées, réalistes ou symboliques et s’inscrit dans une nouvelle ère. Son esprit consciencieux éprouve également la nécessité de rendre hommage à certains édifices frappés par le terrorisme, comme en attestent les séries Buildart, Twist, ADN, Wrapping Twist, Butterfly et ses Robots.
Depuis l’an 2019, l'artiste s’élève au Panthéon des artistes honorés du titre de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. Sa sculpture « Wrapping Bonbon Gris Silver » récolta plus de 50 000 euros pour le Téléthon en 2020 et la sublime exposition de la Pop Up Gallery de Jenk, dans l’unique temple d'art éphémère de la Principauté de Monaco, fut victime de son succès, jouant les prolongations à la fin du printemps 2021. Sa volonté est de travailler la forme au service de la réflexion, de la réfraction de la lumière et de l’émotion. Elle s’affranchit des contraintes de la matière, libérant sa créativité et optimisant ses compétences afin de proposer une gamme riche et variée de conceptions artisanales inédites.
L’ADN de l’artiste transparaît au travers des torsions, des résistances et des forces en jeu dans l’hétérogénéité et l’analogie de ses productions ; à l’image de l’ADN humain et des petites cellules ayant chacune une fonction déterminée ; liées les unes aux autres dans une organisation complexe, composant un système à part entière. L’œuvre achevée, étant la finalité d’un long processus d’expérimentations, d’un cheminement de vie et d’accomplissements, d’une véritable expertise artistique, reflète la sincérité et la personnalité de l’artiste adulée par les sybarites.
Utilisant différents supports et matériaux tels que le plexiglas, le bronze, le verre, l’aluminium, la résine, ou encore le marbre, elle parvient à dompter la matière et à donner corps à des réalisations « Made in France » étonnantes et incroyablement poétiques. Leurs dimensions sont variables et leurs tonalités éclatantes, souvent crues, illuminent, depuis plus de 20 ans, des galeries d’art situées de part et d’autre du globe, des domaines publics, ainsi que des institutions réputées – complètent la collection privée de nombreux admirateurs. Parmi eux, François Pinault, Martin Bouygues, Françoise Bettencourt, les fondations (Datris, KNEIP, Chanel, Cristobal Gabarron, etc.), des musées : le musée des beaux-arts de Calais, le musée des Miniatures à Amsterdam, le Copelouzos Family Art Museum d’Athènes. Présentes dans plus de 25 pays, ses créations uniques s’inscrivent dans une démarche élective, intellective et culturelle.
En effet, Laurence Jenk s’approprie l’objet et le symbole afin de créer son propre univers, d’imposer sa signature comme référence. Le support devient médium et le médium devient langage universel. Elle élabore dans son gigantesque atelier situé à Vallauris (cité provençale porte-bonheur pour les méritants – qui accueillit le génie de Pablo Picasso, maître du cubisme en son temps), la technique du « wrapping » permettant la torsion et l’enroulement de la matière jusqu’à l’obtention de la forme souhaitée. Jamais identique à une autre par ce procédé, chaque pièce a une silhouette unique, indépendamment de la couleur et des matériaux choisis pour la confectionner. L’artiste utilise également d’autres techniques, à savoir : le glacis de résine à inclusion et la patine : coloration artificielle destinée à décorer ou à protéger certains objets.
Notez que la patine désigne aussi, et a contrario, le dépôt qui se forme progressivement sur certains objets et meubles au fil du temps. Laurence Jenk transforme, façonne et sublime la matière en s’inspirant de ses contemporains, du monde du design, de la mode et de notre société capitaliste. La papesse du « Do It Yourself » désire expérimenter tous les possibles afin de développer son activité et l’optimisation résolument recherchée de chaque support. Elle décline sans cesse, avec audace et imagination, l’objet, tour à tour onirique et tendre, tentateur ou provocant, dans le but de piquer notre curiosité. Préalablement chauffée, la matière rigide qu’est le plexiglas devient malléable et offre des possibilités infinies de torsions et d’entrelacements qui aboutiront à des drapés toujours spéciaux et demanderont un travail minutieux.
En outre, modeler l’aluminium, couler la résine, souffler le verre ou encore sculpter et polir le marbre, requiert un véritable savoir-faire. Assimiler les différentes techniques nécessaires à la réalisation d’œuvres qualitativement exigeantes, apprivoiser les matériaux tantôt composites ou homogènes, et enfin parvenir à dompter la matière, est le défi d’accomplissement total qu’a relevé avec succès cette virtuose populaire et inspirée ; ce qui lui permet de connaître une destinée hors du commun marquant l’histoire de l’art contemporain et de prétendre à une reconnaissance planétaire.
Pour exemple, l’exposition « Candy Nations » créée pour le sommet du G20 à Cannes en 2011 fut une consécration qui la propulsa encore davantage sur le plan médiatique. Et pour cause, l’artiste exposa 55 sculptures monumentales Bonbons durant 5 mois sur la Croisette, confections de haute technicité formant une haie d’honneur magistrale aux couleurs des drapeaux nationaux des représentants du G20. La même année, elle réalisa une œuvre monumentale pour célébrer les 125 ans d’un concept de boisson gazeuse à la réussite commerciale légendaire, une bouteille de forme iconique qui a rejoint, depuis, le musée Coca-Cola à Atlanta.
Un expert qualifierait sa sculpture en forme de bonbon comme étant un procédé catégorique, substrat du Pop Art et du Nouveau Réalisme ; tandis qu’un jouisseur-philosophe reconnaîtra dans sa démarche artistique, un engagement radical dans la transcription des émotions perdues de notre enfance oubliée dans le tumulte de notre activité présente et un attachement viscéral de l’artiste à exulter par la sublimation ses propres pulsions réprouvées ; ainsi que la volonté de réunir les petits et les grands à travers l’histoire, autour de « gourmandises artistiques », qui enivrent nos sens et suggèrent la douceur par la sucrosité, la suavité de l’instant où le délice aphrodisiaque se dissout dans notre bouche, où nos yeux se ferment pour profiter intensément de cette extase euphorisante et exponentielle, presque injustement, difficilement, descriptible !
La belle Jenk continuera de nous surprendre assurément, connectez-vous à ses différents réseaux sociaux et retrouvez-la sur son site internet afin de suivre son actualité. Rendez-vous sur ses lieux d’exhibition pour découvrir ou redécouvrir son Œuvre, fruit d’un esprit libre et génial !
◉ CROIX-ROUGE 2021
Retour en images sur le concert d’été de la Croix-Rouge monégasque @croixrougemc. Ici, S.A.S. le Prince Albert II de Monaco aux côtés de l’artiste internationale #laurencejenk et de sa sculpture « Wrapping Candy Mask ».
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