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UN GÉANT VULNÉRABLE AUX PORTES DE SAINT-TROPEZ

Le second plus grand mammifère de la planète a été aperçu aux portes de Saint-Tropez


En juin 2020, le photographe et plongeur­-cadreur Manuel BESSE a eu le privilège de rencontrer un rorqual commun d’environ 20 mètres aux portes du golfe de Saint­-Tropez.

Après la baleine bleue, ce géant de 70 tonnes est le plus grand animal vivant sur la planète.


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Rorqual commun photographié aux portes de Saint-Tropez par Manuel BESSE

Le confinement imposé par les autorités gouvernementales a profité à de nombreuses espèces animales, y compris aux cétacés. Des spécimens de petites à grandes tailles se sont laissé observer sur les côtes méditerranéennes. Un événement rarissime, rendu possible grâce aux mesures prises pour lutter contre le coronavirus.


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Rorqual commun photographié aux portes de Saint-Tropez par Manuel BESSE

Manuel BESSE a également filmé et photographié de nombreux dauphins et observé des tortues caretta, ainsi que des méduses géantes tout près des côtes durant cette période inédite. L’année 2020 a connu l’arrêt quasiment total du trafic maritime sur la grande bleue. Certains cétacés, durant cette période, se sont aventurés dans des zones généralement trop fréquentées par l’Homme pour qu'ils s'y aventurent. Ils ont pu bénéficier, pour la première fois depuis l’expansion du tourisme de masse, de tranquillité dans leur milieu naturel.


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Rorqual commun photographié aux portes de Saint-Tropez par Manuel BESSE

Ces mammifères aquatiques choisissent leurs trajectoires et se repèrent grâce à leur sonar. Ce dernier leur permet de détecter des écueils en utilisant les propriétés particulières de la propagation du son dans l’eau pour analyser la distance de tous les objets qui les entourent. Mais, parfois, cet outil ne leur permet pas d’éviter de rencontrer des touristes un peu trop curieux ni d’échapper aux collisions avec des navires à fort tonnage qui causent encore trop souvent leur mort prématurément.


Le taux d’hydrocarbures dans les eaux salines de la Méditerranée a aussi considérablement diminué durant le confinement ; ce qui fut très profitable à la biodiversité et, de fait, à toute la chaîne alimentaire.


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Rorqual commun photographié aux portes de Saint-Tropez par Manuel BESSE

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